Politique
monétaire, régulatrice de l'inflation
On appelle
inflation une «hausse généralisée et durable du niveau général des
prix». Elle est généralement mesurée par l’Indice des prix à la
consommation (IPC).
Lorsque l'emission de monnaie est trop importante par rapport au
marchandises disponibles, l'inflation augmente.
L'émission
de monnaie est décidée par les banques centrales. Cette émission peut
se faire soit indirectement en favorisant le crédit soit directement
par la "planche à billet".
Dans le cas du crédit, les banques
centrales appliquent une politique de taux bas afin de rendre le crédit
moins coûteux. Ansi, la demande de crédit augmente, la solvabilité des
agents économiques est plus élevée, la consommation en produits
s'accroît et fait mécaniquement monter les prix.
A contrario,
pour que l'économie connaisse une
désinflation (baisse relative de l'inflation) ou a fortiori une
déflation (inflation négative), il doit y avoir moins de
monnaie
en circulation que de marchandises disponibles, ainsi les prix
baisseront.
Les
banques centrales appliqueront dans ce cas une politique de taux élevé
afin de décourager la demande de crédits. La solvabilité des agents
économiques sera plus faible, la consommation moins grande. Tout ceci
aura pour conséquence de faire baisser les prix.
Grâce aux
taux directeurs, les banques centrales peuvent encourager ou décourager
la demande de crédits et donc la demande de produits. Ainsi, elle
pourra
réguler l'inflation.
Cependant, ces taux directeurs ne servent pas
uniquement de référence aux taux d'emprunts mais également aux taux de
rémunération de l'épargne.
D'où vient la hausse de
l'inflation ?
Inflation monétaire :
Un Etat émet une trop grande quantité de monnaie (cas de la République
de Weimar en 1923).
Inflation par la demande :
La
demande d'un produit ou d'un service est plus importante que l'offre,
les producteurs augmentent leur prix à défaut de pouvoir augmenter la
production.
Inflation par les coûts :
L'augmentation
d'un produit ou d'une matière première aura des répercussions sur le
coûts des produits finis (choc pétrolier en 1973).